Un fantasme permanent dans cette pièce, principalement des femmes, certaines pointées d’un accent, originaires de quelque part, où se mêlent, à̀ l’intérieur, la confusion,*l’intrigue,
(*Les intrusions comme la lettre, amusent par une action très intrigante, souvent cruellement drôles, décalées, se situent entre l’imaginaire, le rêve, le fantasme et la réalité).
Quand les personnages rentrent dans ce centre, certains rentrent pour se construire, d’autres pour se reconstruire encore une fois.
Sans cesse on sait déjà qu’on pleurera sur le passé, entre deux de nombreux rires, et qu’on parlera de l’avenir comme pour y croire encore.
Quand un personnage résonne, il résonne d’abord à l’intérieur, et prend place dans un espace tantôt réel, tantôt apparaissant comme un rêve éveillé.
*BOUVIGNIES : village proche de la Belgique et de 4 grandes villes : Lille, Douai, Valenciennes, et Tournai).
*Scènes Intérieurs/jours et nuits : Arrêtés par le temps lui-même, les personnages (de Elle et Lui, et Jules et Julie) n’ont pas les pieds sur terre, ils vont rendre possible tout ce qu’ils peuvent, en alimentant un jeu, un lien familiale qui les unies, celui d’être frère et sœur, une résonnance, un lieu commun que l’on prolonge ailleurs, en l’occurrence ici dans « Le centre de repos »
Notes de mise en scène :
« Comme une Résonnance », est une pièce où l’on parle aussi autrement, certains personnages marqués d’un accent du nord, belge, ou tout simplement populaire, mettant en valeur des visages hantés par une douce folie.
Chorégraphique, lyrique, d’un bout à l’autre, la mise en scène va se construire sur un rythme soutenu, « comme « la première scène », présentation des personnages, présentée par la narratrice/animatrice », nuancé, dansé, des portes qui claquent, on rentre comme dans un boulevard, des accélérations, alterneront avec des scènes beaucoup plus intenses, en mouvement, plus lentes, sensibles et profondes dans l’écriture contemporaine.
L’espace/temps, que je propose dans cette pièce, va évoluer, se construire comme un puzzle théâtralement intrigant pour surprendre, et tenir en haleine le spectateur.
La narratrice, également présentatrice des lieux, commence et clôture la pièce, de la même manière en lisant le journal à haute voix. Elle s’immisce, donne un avis, et du rythme jusqu’au bout de l’histoire d’une résonnance pas comme les autres.
Le spectateur sera amené en même temps dans un univers concret, des tranches de vies, comme « Le centre de repos de Bouvignies » dans le nord de la France, alternant avec l’espace intemporel, des scènes dites « Intérieur jours/nuits », par un jeu de lumière, une musique très contemporaine, ludique à des bruits mystérieux, presque qu’inquiétants, vont permettre de marquer, plus précisément encore, les changements de lieu et de rythme.
Les scènes« Intérieurs jours nuits », sont épurées, vides, presque nues, où tout est réalisable, mais arrêté par le temps lui-même.
Donner de la profondeur, comme des contre-jours, des effets flottants, de manière à créer un espace intemporel. Ces personnages au début n’ont pas les pieds sur terre.
Mais les personnages de Jules et Julie vont rendre possible tout ce qu’ils peuvent, en alimentant, un jeu, un décalage, la résonnance d’un lien familiale, une sensualité, un dialogue, un questionnement philosophique.